Rencontrez Nori Benhalima, International U19, champion d'europe 2016
Tu me mets un terrain, une cage, un ballon et je suis le plus heureux des hommes
1. Peux-tu te présenter en quelques mots?
Nori Benhalima, Français d'origine algérienne, né à Paris le 15 mai 1998, 19ans, 1m88 pour 92kg.
2. Quel a été ton parcours avant que tu t'installes à Chambéry?
J'ai commencé à 4 ans dans le club d'Antony, en région parisienne. Puis à Egly pour 1an ensuite Massy quelques années. Après je suis parti dans le sud à St Raphaël ou j'ai joué 7ans au SRVHB. Ils m'ont proposé un contrat en centre que j'ai refusé avant d'être appeler par le CSMBH.
3. Pourquoi as-tu refusé l'offre de St-Raphaël?
Envie de bouger, de sortir de ma zone de confort, partir à l'aventure, voir d'autres têtes, devenir indépendant et aussi car la formation à Chambé est une des meilleurs, ici, en France.
4. Comment se déroule ta formation à Chambéry?
Plutôt bien. J'avais l'impression de stagner lors de ma dernière année à St Raphaël. Cette année, c'est certainement celle où j'ai le plus progresser en matière de tir, de duel, de vision de jeu, sur plein de secteurs, également en défense sur des petits détails de placements qui font la différence.
5. Qu'aimes-tu à Chambéry?
Comme je te l'ai dis la formation, je la trouve vraiment intéressante ! Le club pro également. Ils sont tous cool ! On apprend énormément à leur contact ! Rien que faire un match avec eux ou même un simple déplacement ce sont des souvenirs forts, ça nous fais gagner de l'expérience, une expérience que beaucoup de jeunes handballeurs reverraient d'avoir.
Plutôt bien. J'avais l'impression de stagner lors de ma dernière année à St Raphaël. Cette année, c'est certainement celle où j'ai le plus progresser en matière de tir, de duel, de vision de jeu, sur plein de secteurs, également en défense sur des petits détails de placements qui font la différence.
5. Qu'aimes-tu à Chambéry?
Comme je te l'ai dis la formation, je la trouve vraiment intéressante ! Le club pro également. Ils sont tous cool ! On apprend énormément à leur contact ! Rien que faire un match avec eux ou même un simple déplacement ce sont des souvenirs forts, ça nous fais gagner de l'expérience, une expérience que beaucoup de jeunes handballeurs reverraient d'avoir.
6. Cette saison tu as été aligné 2 fois en LSL cette saison, tu as aussi marqué ton premier but, comment était-ce ?
Ma première c’était au Phare à Chambé. Quand tu rentre sur le terrain avec un public de fou, 4500 places rempli, c'est juste énorme ! C'est un rêve de gosse ! Je me disais « un jour peut-être tu sera sur un terrain de hand en D1 » et aujourd'hui je l’ai fait à deux reprises ! Malheureusement je n'ai pas joué le premier match contre Cesson car on gagne de peu dans les dernières minutes ! Mais le second match contre Sélestat je rentre à la 52‘ on gagnait de 7 buts et la Edin Basic (Chartres) vient me voir et me dis "celle-là elle est pour toi", il me met sur un grande course centrale, défenseur à 6m, je saute à 10, je tir et ça rentre ! Alors là c'est beaucoup d'émotions, t'es super content ! T'en rêve depuis que t'es gosse et tu marque dans l’uns des meilleurs championnat du monde dans le sport que tu aimes. Au final on gagne le match et au vestiaire tous les gars te félicite comme si t'avais fais un truc de fou ! Donc oui, ce sont des moments inoubliables que je souhaite à tout handballeurs de vivre un jour. |
7. Tu côtoies des joueurs renommé comme Edin Basic ou Benjamin Gille, c’est un plus pour toi ?
Évidemment ! Pour moi tu deviens meilleur en cotoyant les meilleurs et Edin Basic c'est une référence en matière de demi centre en LNH ! Les pros ce ne sont pas juste des gars qui viennent, qui font leurs entraînements, leurs matchs et qui partent ! Non, ce sont des gars qui te parlent qui te conseil, qui t'aide. On apprend énormément à leur contact ! La dimension physique est énorme ! Quand tu passe d'un entraînement de N1 à de la D1 ça n'a rien à voir physiquement ! En N1 ça tape la moitié du temps mais en D1 tu te fais défoncer pendant les 2h d'entraînement (rires) ! Donc forcément ça t'oblige à te mettre au niveau et quand tu redescends c'est tout de suite un peu plus simple de mettre des coups. |
8. Où trouves-tu se plaisir à jouer, à faire du handball?
C'est le partage que j'aime dans ce sport ! T'es rien sans tes coéquipiers ! Ils donnent pour toi et tu donnes pour eux c'est comme ça que ça marche ! Tu partages beaucoup surtout dans un centre de formation ! On est tout le temps tous ensemble même en dehors du terrain. On vit ensemble, on mange ensemble et c'est ce sport qui m'a donné ça ! Le plaisir de jouer, ça passe par toutes ces petites choses qui fais que sur un terrain tes heureux de faire ce que tu aimes avec des personnes que tu apprécies ! Tu marques un but oui, mais c'est grâce au boulot de 5 autres gars avant pour que t'es la meilleure situation possible. Ton gardien fait l'arrêt ok, mais c'est aussi parce que ensemble on s'est débrouiller pour que le tireur est la pire situation possible ! C'est ça qui me motive et qui me donne ce plaisir de jouer ! Tu me mets un terrain, une cage, un ballon et je suis le plus heureux des hommes.
9. Qui te soutiens quotidiennemment?
Ma famille ! Mon père m'a mis au handball à 4 ans. Il était international algérien jusqu'à ses 22 ans. C'était sa cousine mon premier entraîneur ! C'est lui mon premier soutien, il était et est très exigent avec moi et ça tombe bien parce que je le suis aussi ! Il est là pour me dire ce qui faut sans passer par 4 chemins ! Ma mère, elle, c'est plus pour les études elle est très présente aussi mais différemment. Elle m'aide pour mes cours, pour ma vie de sportif, mais elle n'entre pas dans le cadre du jeu car elle y connais rien ! J'ai un frère qui faisait du hand avec moi pendant 8 ans, c'est lui qui m'a motivé à me dépasser car j'aime pas être moins fort que lui en général. Il y'a une sorte de concurrence positive entre nous ! Ma petite sœur s'y est mise cette année et elle aime bien que je lui donne des conseils. À la maison y'a pas un jour où on ne parle pas de hand !
10. Tu as aussi une carrière internationale
Oui, une jeune carrière en équipe de France Cadets et Jeunes.
11. Qu’est-ce que cela t’apportes sportivement et personnellement ?
Sportivement, je reçois l'expérience d'un autre coach et je pense qu'on a quelques choses à apprendre de chaque coach donc c'est un plus, les joueurs sont plus "propres". En général il y a moins de perte de balle, tout est plus précis, plus intense ! On se regroupe pas très souvent et les stages durent seulement 1 semaine. Donc on a deux voir trois entraînement par jour, avec très souvent deux ou trois match amicaux. Il y a une sollicitation physique très forte.
Personnellement ça m'apporter de la maturité dans mon jeu car on ne peut pas se permettre de jouer sur la retenue en équipe de France, il faut tout le temps tout donner et ça m'a permis de le faire également en club ce que je n'arrivais pas forcément à faire auparavant. Ça procure énormément d'émotions lorsque l'on chante la Marseillaise sur le terrain avec des potes. Lorsque l'on gagne la finale du championnat d'Europe c'était magnifique, il y a pas de mots pour dire ce que ça fais et c'est un titre sportif oui, mais personnellement cette expérience est juste extraordinaire !
12. Tu en es où actuellement avec l'équipe de France?
On remet en jeu, le titre que nos aînés on brillamment gagnés il y a deux ans déjà ! J'était sélectionné pour les stages de St-Malo et Tignes. Là je le suis pour le mondial en Géorgie, du 8 au 20 août.
13. Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?
Difficile à dire ! Je suis encore jeune j'ai tout à prouver, rien n'est fait, une blessures est vite arrivée ! J'ai du temps devant moi, j'ai des étapes à franchir. On verra ce que me réserve la suite.
Oui, une jeune carrière en équipe de France Cadets et Jeunes.
11. Qu’est-ce que cela t’apportes sportivement et personnellement ?
Sportivement, je reçois l'expérience d'un autre coach et je pense qu'on a quelques choses à apprendre de chaque coach donc c'est un plus, les joueurs sont plus "propres". En général il y a moins de perte de balle, tout est plus précis, plus intense ! On se regroupe pas très souvent et les stages durent seulement 1 semaine. Donc on a deux voir trois entraînement par jour, avec très souvent deux ou trois match amicaux. Il y a une sollicitation physique très forte.
Personnellement ça m'apporter de la maturité dans mon jeu car on ne peut pas se permettre de jouer sur la retenue en équipe de France, il faut tout le temps tout donner et ça m'a permis de le faire également en club ce que je n'arrivais pas forcément à faire auparavant. Ça procure énormément d'émotions lorsque l'on chante la Marseillaise sur le terrain avec des potes. Lorsque l'on gagne la finale du championnat d'Europe c'était magnifique, il y a pas de mots pour dire ce que ça fais et c'est un titre sportif oui, mais personnellement cette expérience est juste extraordinaire !
12. Tu en es où actuellement avec l'équipe de France?
On remet en jeu, le titre que nos aînés on brillamment gagnés il y a deux ans déjà ! J'était sélectionné pour les stages de St-Malo et Tignes. Là je le suis pour le mondial en Géorgie, du 8 au 20 août.
13. Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?
Difficile à dire ! Je suis encore jeune j'ai tout à prouver, rien n'est fait, une blessures est vite arrivée ! J'ai du temps devant moi, j'ai des étapes à franchir. On verra ce que me réserve la suite.
Par Hugo Bâcle